Située au cœur du Massif du Sancy, dans le Parc régional des Volcans, la société Auvergne Montgolfières sera heureuse de vous accueillir pour un vol en ballon.
Auvergne Montgolfières fait voler 1 500 passagers par an, elle travaille avec les individuels, les groupes mais aussi les séminaires (par exemple Havas, Quantel Medical, Auvergne Loisirs…)
Les pilotes sont tous diplômés avec au minimum 300 heures de vols à leur actif et les équipiers au sol ont tous eu une formation professionnelle.
Toutes nos prestations comprennent :
- Vol en montgolfière (la durée de la prestation est de 3 heures dont 1 heure de vol),
- Le transfert en 4*4 aller/retour sur le site d’envol,
- Les assurances professionnelles.
Auvergne Montgolfières est une compagnie aérienne de transport agréée par la Direction Générale de l’Aviation Civile pour le transport public de passagers.
N’hésitez pas à nous contacter 7j /7 pour de plus amples informations (séminaires, groupes,…)
les origines de la Montgolfière
Les frères Montgolfier et la conquête de l’air
Invention du premier aérostat et histoire de la montgolfière.
Retracer l’histoire de Joseph et Etienne de Montgolfier, c’est évoquer l’un des plus vieux rêves de l’homme : s’élever et naviguer librement dans les airs, comme un oiseau. Depuis la légende d’Icare et jusqu’à l’envol du premier ballon à air chaud, l’homme a fait preuve de beaucoup d’imagination :
Génie universel, Léonard de Vinci (1452-1519), dans le domaine de l’aviation, après ses études sur le vol a inventé, on peut le dire, l’hélicoptère et le parachute (tout au moins en a-t-il eu l’idée, au regard de ses croquis) ; il dessine l’avion à ailes battantes et le parachute rectangulaire, il évoque le rêve de l’envol, mais ne résout rien.
Cyrano de Bergerac préconise l’emploi d’une ceinture ventrale sur laquelle on aura pris soin de fixer de petites fioles de verre contenant de la rosée.
En 1670, Francesco Lana imagine un navire aérien en forme de barque, suspendu à 4 sphères de cuivre léger
Légende d’Icare et de son père Dédale : ils réussirent à s’évader du labyrinthe en se faisant des ailes de plume et de cire. Mais, Icare s’approchant trop près du soleil, vit fondre la cire de ses ailes et s’abîma dans la mer Egée.
Textes : Marie-Hélène Reynaud (Conservateur du Musée des Papeteries Canson et Montgolfier)
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Les frères Joseph et Etienne Montgolfier
Joseph et Etienne Montgolfier sont les enfants de Pierre Montgolfier, papetier et de Anne Duret. Ils sont issus d’une famille de 16 enfants.
Joseph (1740-1810) est le 12ème des enfants. Il naît à Vidalon (paroisse de Davézieux), le 26 août 1740. C’est quelqu’un de très imaginatif ; c’est un rêveur, un distrait, un timide et un indépendant. Il est aussi un très mauvais collégien. Son père le met en pension, il fait des fugues. Il s’occupe peu de ses leçons et préfère se livrer à des expériences et à la fabrication de machines. Puis il travaille à la papeterie familiale.
En 1771, il épouse Thérèse Filhol dont il aura 5 enfants.
Ce n’est que plus tard que Joseph se lance dans des études de droit.
Etienne (1745-1799) est le 15ème des enfants. Il naît à Vidalon le 16 janvier 1745.
Il est tout le contraire de son frère. Etienne est un scientifique qui mène à bien des études de sciences et d’architecture. C’est un travailleur infatigable, calme et méthodique.
Il dirige la manufacture de papier de Vidalon.
Il épouse Adélaïde Bron dont il aura 6 enfants
Les deux frères se complètent. A Vidalon ils travaillent ensemble, l’un avec son génial empirisme, l’autre avec sa pondération et sa méthode.
La grande aventure de la conquête de l’air
L’invention du premier aérostat n’est pas tout à fait le fruit du hasard comme le laisse parfois entendre une certaine légende. Etienne et Joseph s’intéressent à la navigation aérienne, aux gaz et ils ont lu plusieurs ouvrages.
La part de légende
En 1782, venu d’Avignon pour vendre du papier aux imprimeurs, Joseph loge chez un correspondant avignonnais. Il fait froid et décide de réchauffer sa chemise dans la cheminée. L’air chaud la fait s’élever au-dessus du foyer. Il répète l’expérience avec un petit parallélépipède de taffetas (tissu de soie) ; cet embryon d’aérostat s’élève jusqu’au plafond. Joseph écrit à son frère resté à Annonay : « Prépare des provisions de taffetas, de cordage et tu verras une des choses les plus étonnantes du monde. »
Une invention qui n’est pas le fruit du hasard
Dans la ville d’Avignon, un homme est seul et réfléchit. Les pieds sur les chenets, un des papetiers les plus connus du Vivarais, Joseph Montgolfier, scrute une gravure représentant le siège de Gibraltar par les espagnols. Par terre et par mer, en cette année 1782, les assaillants n’ont connu que des échecs. Son œil glisse du mur à la cheminée : « Mais ne pourrait-on point y arriver au travers des airs ? La fumée s’élève dans la cheminée : pourquoi n’emmagasinerait-on pas cette fumée de manière à composer une force disponible ? »Sur le champ, Joseph Montgolfier découpe une pièce parallélépipédique dans du taffetas. En quelques instants il a conçu la forme et calculé les dimensions de son futur objet volant.
A Vidalon, les deux frères multiplient les recherches. Entre 1782 et 1783, ils procèdent à deux ou trois ascensions préliminaires.
Les premières expériences
A Vidalon, dans la manufacture, toute la famille Montgolfier réunit ses efforts pour construire les premiers ballons. Les papetiers jettent leur dévolu sur des matériaux simples (ceux dont ils disposent) . Une pièce de soie de Florence destinée à doubler les gilets devient une enveloppe de ballon. Le 14 décembre 1782, une première expérience privée, en extérieur, réunit maîtres et compagnons dans les jardins de la manufacture. Le temps est calme, les assistants alimentent un feu de paille mouillée et de laine finement hachée.
Après ce premier succès, ils envisagent de construire un plus gros ballon, en toile d’emballage consolidée par une triple épaisseur de papier. 1800 boutonnières et boutons réuniront les fuseaux. Les propriétés des environs d’Annonay servent de terrains d’envol. L’un deux se déroule la nuit afin de préserver le secret, mais la puissance ascensionnelle de la machine est telle qu’elle arrache les cordes des mains de ceux qui la maintiennent captive. Un bruit circule alors dans la ville d’Annonay : les Montgolfier s’adonnent à la sorcellerie. Afin de couper court à de telles rumeurs, Pierre Montgolfier incite ses fils à organiser une expérience publique, le jour de la réunion des députés des États particuliers du Vivarais.
C’est à Annonay, dans la 1ère cour du couvent des Cordeliers qu’a lieu la première expérience officielle (envol d’un aérostat non monté, gonflé à l’air chaud), le 4 juin 1783 devant l’assemblée des Etats du Vivarais, le Conseil général de l’époque. Entre deux mâts, gît une immense enveloppe que huit hommes maintiennent au-dessus d’un feu de paille et de laine, auquel on ajoute de vieilles chaussures. Pour la 1ère fois au monde, un ballon gonflé à l’air chaud, s’élève dans le ciel d’Annonay. En 10 minutes il monte à 1000 mètres de haut, avant de retomber dans une vigne, sur la paroisse de Davézieux, à 3 km. de son point de départ.
Pendant ce temps, à Paris, deux scientifiques, Jacques Alexandre Charles et Marie-Noël Robert, travaillent sur un projet de ballon à gaz hydrogène
Physicien renommé, Jacques Alexandre Charles donne des cours auxquels assiste Franklin. Il pense que les frères Montgolfier ont utilisé l’hydrogène pour le gonflement de leur ballon et poursuit son travail dans ce sens. Il veut faire s’élever un ballon pour des expériences de physique. Il a recours aux frères Robert pour fabriquer un ballon de 4 M. de diamètre qui, le 27.8.1783 s’élève du Champ de Mars pour atterrir à Gonesse.
Des dates importantes
Le 27 août 1783, une marée humaine envahit la place du Champ de Mars à Paris. L’atterrissage du ballon de Charles et Robert est resté dans les annales de l’aérostation, car il cause une immense frayeur chez les paysans. Ayant atterri à Gonesse, à 25 km. de son point de départ, le ballon est mis à mal : jets de pierre, coups de couteaux et coups de fourches. La machine est attachée à la queue d’un cheval et traînée dans la boue.
Malgré cet incident regrettable, la gloire auréole Charles et Robert. Leur globe a battu le record de celui des Montgolfier ; il est resté plus longtemps en l’air.
Le 19 septembre 1783 , les frères Montgolfier procèdent à l’envol d’une montgolfière avec, à son bord, trois animaux domestiques, un coq, un canard et un mouton. Pourquoi un mouton ? Pour voir comment peut réagir un animal dépourvu d’aile et qui, par conséquent n’est pas destiné à voler. Ces premiers passagers de l’espace s’élèvent à une altitude de 600 mètres et se posent près de Versailles. Plusieurs spectateurs se précipitent vers le point de chute où ils constatent que la cage s’est ouverte en heurtant une branche, libérant les animaux qu’elle contient. Le mouton et le canard ne semblent pas avoir souffert de leur équipée. Seul le coq a une aile écorchée, mais sans doute a-t-il reçu un coup de patte du mouton. Les trois animaux deviennent les héros du jour. Sur ordre du roi, le mouton est placé dans la ménagerie de la reine.
Le 21 novembre 1783, Pilâtre de Rozier et le Marquis d’Arlandes montent à bord d’une montgolfière pour le premier vol humain de l’histoire. Préalablement, le roi propose deux condamnés à mort. En cas d’accident, la perte aura été, aux yeux de tous, de peu de prix, mais cette décision provoque un tollé général. « Eh quoi ! » s’écria Pilâtre, « de vils criminels auraient les premiers la gloire de s’élever dans les airs ! » L’envol se fait au château de la Muette. 300 personnes viennent y assister. Les cordes libèrent le ballon. Les nouveaux conquérants de l’espace saluent la foule avec leurs chapeaux. Le foyer dévore le combustible avec une extraordinaire rapidité. La Muette est déjà loin, la montgolfière survole la Visitation de Chaillot, suit le lit de la Seine.
Pilâtre réussit son atterrissage sur la Butte-aux-Cailles, non loin de l’actuelle place d’Italie. Le ballon des Montgolfier a emmené, en toute sécurité, les premiers passagers de l’air.
Course à l’ascension
Les frères Montgolfier ont devancé de très peu Charles et Robert qui, le 1er décembre 1783,(Fig. 1) s’élèvent au-dessus des Tuileries pour le premier vol habité d’un ballon à hydrogène. Ils se posent à Nesle-la-Vallée après 56’ de vol. Ils montent à plus de 3500 m. et établissent le 1er record d’altitude.(Fig. 2) Ils sont accueillis par le Duc de Chartres (Fig. 3, le retour du ballon, le 2.12.1783) Les frères Robert sont des fabricants renommés d’instruments de physique. Charles et Robert ont conçu le ballon parfait : enveloppe vernie, filet, nacelle en osier, appendice de gonflement, soupape, lest et ancre. La nacelle contient un baromètre et des instruments météorologiques.
les première victimes
1ère traversée de la Manche en ballon
Le 7 janvier 1785, Jean-Pierre Blanchard réussit la traversée de la Manche avec le Dr. Jeffries , en ballon à gaz ; une première mondiale.
Le 15 juin 1785, Pilâtre de Rozier, 1er homme de l’espace, est aussi la première victime de l’aéronautique : il se tue avec Romain dans une tentative de traversée de la Manche dans le sens France Angleterre. Ils avaient conçu un engin mixte, constitué d’un ballon à gaz sphérique sous lequel s’accrochait une montgolfière cylindrique.
Pilâtre de Rozier (1754-1785) : premier aéronaute et première victime d’un vol en montgolfière
Jean-François Pilâtre de Rozier naît à Metz le 30 mars 1754. Le 21 novembre 1783, il devient le premier voyageur aérien avec le marquis d’Arlandes (natif d’Anneyron, dans la Drôme), à bord d’une montgolfière.
Après plusieurs vols, il rêve désormais de traverser la Manche. Avec les frères Romain, il entreprend la construction d’une aéromontgolfière, montgolfière cylindrique surmontée d’un ballon à hydrogène.
Pilâtre de Rozier et Pierre Ange Romain s’élèvent au-dessus de Boulogne-sur-Mer, le 15 juin 1785. Ramenée sur les côtes françaises, leur machine prend feu et tombe prés du rivage, à Wimereux. Les deux aéronautes sont tués. Ils sont les premières victimes du vol humain.
La folie des ballons
Les événements de 1783 déclenchent une folie des ballons, la mode « aux ballons » : petites boîtes et tabatières, éventails, meubles, pendules, baromètres, lustres, jeux, faïences et porcelaines, gravures, pendules, baromètres, lustres, bougeoirs, bijoux et objets précieux sont décorés avec des aérostats.
Dans la mode vestimentaire on trouve robes et manches ballons. Des chansons sont consacrées aux ballons.
Plus que celui de la montgolfière, c’est le thème du ballon de Charles et Robert qui est représenté.
Cette mode se maintient fortement jusqu’en 1785. A partir de 1785 le ballon passe de mode. Il ne fait plus sensation et il a un peu déçu par son utilité limitée. D’autres préoccupations accaparent l’attention, en particulier les idées révolutionnaires.
Les villes et la montgolfière
En 1884, les grandes villes de province lancent des souscriptions, avec succès, pour réaliser des ascensions : Lyon, Dijon, Nantes, Aix-en-Provence, Marseille, Chambéry, etc.
Montgolfière « Le Flesselles » – Lyon 19 janvier 1784 : Joseph de Montgolfier projette de fabriquer une montgolfière afin de voyager de Lyon à Paris, ou à Marseille si le Mistral le permet. Une souscription lui permet de récolter une somme suffisante pour réaliser une montgolfière de 20000 m3, 45 m. de haut et 35 m. de diamètres.
Le 19 juin 1785, 100000 lyonnais attendent le départ du « Flesselles », Parmi les passagers se trouve Joseph de Montgolfier.
Après 12 minutes de vol, une déchirure latérale apparaît. Pilâtre de Rozier lâche du lest. Un passager affolé noie par erreur le foyer. « Le Flessellles » redescend très vite et échoue dans les marécages des Charpennes. La montgolfière à moitié incendiée est irrécupérable.
Mais la question est la suivante : quelle utilisation pour un « globe aérostatique » qui se contente de dériver au gré des vents ? La majorité du public souhaite un moyen de locomotion dirigeable, d’où plusieurs expériences qui ont conduit beaucoup plus tard au dirigeable.
L’utilisation des ballons
En temps de guerre : pour l’observation, à la fin du 18ème siècle (Fig. 1) ; pour l’envoi de messages et de messagers pendant le siège de Paris, en 1870-1871 ; les ballons captifs de la Grande Guerre (1914-1918), pour observer et renseigner l’état major.
Des ballons pour la République :
24.11.1793, le Comité de Salut Public ordonne la construction d’un ballon capable d’emporter 2 observateurs. Nicolas Conté est chargé de cette mission à Meudon.
2.4.1794 Création d’une compagnie d’aérostiers sous les ordres de Jean-Marie Coutelle (Fig. 2).
2.6.1794 « L’Entreprenant » ascensionne au-dessus de Maubeuge assiégé par les autrichiens (Fig. 3).
26.6.1794 Les aérostiers contribuent à la victoire de Fleurus en renseignant l’état –major du général Jourdan.
31.10.1794 Ecole d’aérostation créée à Meudon (Fig. 4).
Des ballons pour la liberté, le siège de Paris (1870-1871)
Durant le siège de Paris, les ballons libres sont le seul moyen de maintenir les communications avec la province.
L’encerclement de Paris par l’armée prussienne commence le 18 septembre 1870.
Nadar, après avoir utilisé les ballons en captif pour observer les mouvements ennemis, organise le premier départ, place Saint-Pierre à Montmartre : l’aéronaute Duruof s’envole sur le « Neptune » le 23 septembre.
Du 23 septembre 1870 au 28 janvier 1871, 66 ballons quittent Paris. Ils transportent 168 personnes 400 pigeons et 11 tonnes de courrier (2 500 000 lettres). 58 missions sont des succès, 6 ballons sont capturés, 2 se perdent en mer. 57 pigeons seulement reviennent à Paris. Le plus illustre passager des ballons est le ministre de l’Intérieur Léon Gambetta qui part à bord de « L’Armand Barbès » le 7 octobre 1870.
Pour la photographie aérienne
Nadar en est le précurseur, il dépose un brevet en 1958
Félix TOURNACHON, dit NADAR fait son entrée sur la scène sociale comme journaliste et caricaturiste. Touche à tout de génie, Nadar s’intéresse à la photographie en 1854 et cherche à associer cet art à l’intérêt qu’il porte aux ballons. En 1858 il dépose un brevet d’invention pour un nouveau système de photographie aérostatique, il est le premier à prendre une photographie aérienne à bord d’un aérostat.
Il fait construire par Louis GODARD un immense ballon de 6000 m3, baptisé « Le Géant », équipé d’une nacelle à deux étages. La première ascension publique a lieu le 9 octobre 1863, au Champ de Mars à Paris… et se termine à Meaux.
Les ballons dans la fête
Les grandes fêtes royales et impériales
Les ascensions en aérostats accompagnent les fêtes brillantes du Directoire, de l’Empire et de la Restauration. Les montgolfières sont supplantées par les ballons à gaz, offrant plus de facilités.
Des aéronautes deviennent célèbres. Testu-Brissy effectue le premier voyage aérien nocturne dans la nuit du 10 au 11 juin 1786.
Jacques Garnerin s’élève du parc Monceau et réussit le premier saut en parachute à partir d’un ballon, le 22 octobre 1797.
Le 16 décembre 1804, pour les fêtes du sacre de Napoléon, Garnerin lance un ballon perdu portant une couronne impériale, qui survole les Alpes pour s’abattre en Italie.
Les forains de l’aérostation
Vers le milieu du 19è, certains aéronautes cherchent à tirer profit de leurs ascensions : ils organisent des spectacles ou donnent des baptêmes.
Eugène Godar : spectacles agrémentés d’exercices acrobatiques (ballons enlevant des trapézistes, ballerines…) sur l’hippodrome de la place de l’Etoile (Paris).
Au champ de Mars M. et Mme. Poitevin se spécialisent dans les ascensions équestres.
Henri Giffard (1825-1882) est l’initiateur du « baptême de l’air » à bord de ballons captifs.
Exposition universelle de 1878 : aux Tuileries, son énorme ballon de 25000 m3. La nacelle, de 6 mètres de diamètre, peut enlever à chaque ascension 50 voyageurs à 600 mètres. Du 10 juillet au 4 novembre 1878, le grand ballon emmène 35000 passagers, sans incident notable. Le ballon captif devient très populaire et tous les journaux de l’époque s’émerveillent du spectacle. Mme. Blanchard suit les traces de son mari. Sa spécialité est l’allumage en l’air d’une couronne de feux d’artifice suspendue sous la nacelle. Elle se tue lors de l’incendie de son ballon, au-dessus du jardin de Tivoli, le 6 juillet 1819. Le 18 octobre 1863 Napoléon III assiste au deuxième départ du » Géant ». Le voyage se déroule sans incident mais, après un parcours de 600 km en 16 h., le « Géant » chute dans la province du Hanovre où ses neuf passagers subissent un traînage de 16 km.
L’histoire du « Géant » s’arrête en 1868.
Utilisation actuelle : le plaisir de voler
Le renouveau de la montgolfière date des années 70. L’une des principales raisons : son coût, beaucoup moins onéreux que le ballon à hélium. Néanmoins cette pratique sportive à un coût et bien souvent, seul le sponsoring permet aux aéronautes de pratiquer ce sport. La montgolfière est donc également devenue un support publicitaire pour les grandes entreprises.